Lions de Batailley, Pauillac, 2015 (Bordeaux, Rouge)
Second vin du château Batailley, cette cuvée Lions de Batailley 2015 n’en demeure pas moins un Pauillac d’une grande élégance. Assemblage de cabernet sauvignon (61 %), de merlot (31 %) et de cabernet franc (8 %), il montre une robe rubis profond. Au nez, riche, des notes intenses de fruits noirs. Quant à la bouche, ronde et équilibrée, elle met en avant un corps puissant et d’élégants tanins. La finale est belle. Un second vin dans la lignée du grand cru classé.
Au pied du Mont Chauve, Saint-Aubin 1er cru « Le Charmois », 2015 (Bourgogne, Rouge)
Plantées sur un terroir en milieu de coteau et sur un sol calcaire, ces vignes de 40 ans, conduites en culture raisonnée – comme la plupart des vignes de la famille Picard –, offrent un pinot noir de grande qualité. Ce Saint-Aubin 1er cru « Le Charmois » présente une robe grenat, et un nez complexe sur des notes persistantes de fruits noirs mûrs et d’épices. L’attaque est pleine, l’équilibre est parfait. En finale, un léger boisé.
Joseph Mellot, Pouilly-Fumé, Grande Cuvée des Edvins, 2015 (Loire, Blanc)
Emblématique du centre-Loire, le nom de Joseph Mellot, héritier de 500 ans d’histoire, est une garantie d’excellence. Ce Pouilly-Fumé – sauvignon blanc – « Grande Cuvée des Edvins », issu d’une agriculture raisonnée, est produit en quantités limitées. Fraicheur, finesse et gourmandises sont les maîtres-mots de ce vin complexe, marqué par un nez brioché et, en bouche, des notes d’ananas et de fruits exotiques, mais aussi de noisettes.
Domaine d’Eole, Coteaux d’Aix en Provence, 2016 (Provence, Rouge)
Voilà un vin rouge idéal pour l’été. Pas étonnant, puisqu’il est issu de vignes – Grenache, Syrah et Carignan – plantées en altitude, dans un vallon des Alpilles. Après deux ans d’élevage, cette AOP Coteaux d’Aix en Provence, millésime 2016, se montre certes jeune mais présente des notes de fruits rouges, une attaque directe assortie d’une jolie mélodie tannique, et une finale à la fois fraiche et consistante. Servi à peine frais, il convient parfaitement aux viandes crues ou grillées aux herbes.
Les Grandes Serres, Châteauneuf-du-Pape, 2016 (Rhône, Blanc)
Bien que jeune, cette cuvée La Cour des Papes 2016, AOC Châteauneuf-du-Pape, montre immédiatement un grand intérêt. Derrière sa robe jaune pâle, elle offre un nez raffiné aux notes de fleurs et, subtilement, d’agrumes, dont la fraicheur invite, en plein été, à la dégustation. Laquelle révèle un vin vif, rond, caractérisé par une magnifique partition fruitée. Sa finale, très minérale, demeure fraiche. Servi à 12 degrés, il convient aux tables estivales, hétéroclites.
Château de Pibarnon, 2011 (Provence, Rosé)
Qui a dit que le rosé n’était pas un vin de garde ? Certainement pas Eric de Saint Victor, le propriétaire du Château de Pibarnon, à Bandol, dont les rosés constituent un tiers de sa production. Son millésime 2011, en effet, est un grand vin ; le Mourvèdre, présent à 65 %, lui apporte la complexité, la structure et la fraicheur, tandis que le Cinsault lui offre le gras et le fruit. Aucun doute : ce vin, qui révèle une belle palette aromatique et un bel équilibre, est un vin de gastronomie.