Certains parleront de la Covid-19 comme d’une catastrophe pour l’industrie horlogère – privée de ses deux grands salons mondiaux, mais aussi de ses boutiques, de ses ventes, de ses usines, de ses horlogers. Nous préférerons le terme d’apocalypse. Il n’est pas négatif. Emprunté au latin biblique, il signifie « révélation ». En route pour l’apocalypse !
Par Olivier Muller
La crise horlogère est une révélation, celle des talents cachés, de la résilience des manufactures, du plaisir des collectionneurs à préserver le goût du beau, du juste, de la bienfacture. 2020 ne sera peut-être pas le millésime le plus foisonnant mais le plus riche d’enseignements. Certaines marques ont su déjouer les attentes en proposant des modèles pouvant correspondre à toutes les tendances de l’année. La plupart d’entre eux arrivent en boutique ces jours-ci.
La montre classique est bien souvent synonyme de Breguet… et inversement – à tel point que la manufacture offre une collection sobrement nommée de la sorte, Classique. Le millésime 2020 est disponible en or blanc avec cadran bleu orné d’un guillochage main, ces motifs légèrement gravés sur le cadran qui lui donnent son relief. On y lit les heures, minutes, secondes, le jour et la date, ainsi qu’une poétique phase de Lune complétée de son âge, c’est-à-dire de son cycle. A 39 mm, la pièce est parfaitement dessinée et volontiers unisexe – un classique déjà intemporel.
Lorsque l’on évoque une montre évidente, c’est celle qui fonctionne parfaitement, exige peu d’entretien, résiste aux outrages du temps, est précise et offre une belle autonomie. C’est exactement ce que promet la nouvelle Clifton Baumatic de Baume & Mercier, avec 5 jours de réserve de marche, une précision certifiée COSC, une insensibilité aux magnétisme ambiant et des révisions à planifier tous les 5 ans – au moins -, au lieu de 2 ans en règle générale. Le tout dans une nouvelle livrée or et grise qui affiche une élégante phase de Lune à 6h. Pourquoi se priver ?
> Notre sélection complète est à retrouver dans la prochaine édition de L’Honoré Magazine, qui paraitra début juillet <