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L’écrin parisien de l’art dramatique

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Non loin de la place de l’Opéra, le Conservatoire national supérieur d’art dramatique perpétue son savoir-faire auprès de comédiens en devenir, qui y explorent un art sans fin.

par Timothé Guillotin 

L’apprenti-comédien qui entre pour la première fois au 2bis, de la rue du Conservatoire doit éprouver une sensation particulière. Il faut avouer que le lieu en impose avec son Théâtre décoré par Alexis Mazerolle, la salle des colonnes et la majestueuse bibliothèque dont le responsable au milieu du XIXème siècle n’était autre qu’Hector Berlioz. A la fierté d’intégrer la crème des formations au métier d’acteur s’ajoute sans doute, pour le nouvel arrivant, une forme de vertige face à ce que l’on pourrait nommer le poids des noms… Rares sont en effet les écoles de la République qui peuvent se vanter d’avoir une liste d’anciens élèves aussi prestigieuse. De François-Joseph Talma, acteur favori de Napoléon à Jean-Paul Belmondo et sa bande en passant par Gérard Philippe, Jeanne Moreau, Juliette Binoche, Isabelle Hupper ou Francis Huster, tous ont foulé les planches du désormais célèbre Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Dans un autre genre, nous pourrions même ajouter Beethoven, qui avant d’être le virtuose que l’on connaît, y présenta ses symphonies pour la première fois. 

Après l’émotion liée à cette myriade d’artistes tous plus célèbres les uns que les autres, vient, ce que l’on appelle communément, le poids de l’histoire. Etonnamment, celle du CNSAD commence sous un autre nom : L’Ecole Royale de Chant et de Déclamation, fondée en 1774 à l’Hôtel des Menus Plaisirs. Elle deviendra quelque années plus tard l’Académie de Musique et de Déclamation. L’aventure aurait pu être de courte durée puisqu’en 1789, la Révolution et ses cahiers de doléances passant par là, l’Ecole se verra contrainte de fermer ses portes accusée de dépenser plus que de raison. Mais c’était sans compter sur Napoléon, grand amateur de théâtre, qui fera bientôt revivre le lieu pour de bon, alors que le nouveau siècle avait 10 ans à peine.

Bien que chacun ait son cours spécifique, au Conservatoire théâtre et musique restent, pendant des années, intimement liés. Au début du XXème siècle, ils s’en iront même, ensemble, rue de Madrid, à Paris. Plus de Conservatoire donc rue du Conservatoire mais pas pour longtemps ; au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, comédiens et musiciens se séparent enfin. Les acteurs réintègrent leurs locaux d’origine dont une partie a été classés Monument Historique entre temps.

Si la liste d’anciens élèves à de quoi impressionner, celle des professeurs n’est pas mal non plus. Ils tiennent une place prédominante dans cette institution et ont participé à la façonner telle qu’elle est aujourd’hui. Depuis sa création, le Conservatoire fait appel a des artistes en activité pour enseigner. Certains d’entre eux sont même sous contrat avec la Comédie Française. Bien entendu, au fil des années, l’apprentissage a beaucoup évolué. D’abord classique et faisant la part belle à la technique, il va naturellement s’ouvrir afin de laisser plus de place à la recherche et à la création. Cette transformation de l’enseignement s’effectue entre-autre à travers l’influence d’imminents professeurs tel le célèbre Louis Jouvet. Il explorera avant guerre un répertoire plus contemporain, au grand dam des conservateurs. Autre exemple, avec Antoine Vitez, qui, dans les années 70, développe les cours collectifs. Les directeurs – nommés par le ministère de la Culture – ne sont pas en reste et oeuvrent aussi pour une formation toujours plus aboutie. Les uns travaillent sur la polyvalence en diversifiant les disciplines enseignées pendant que les autres augmentent significativement les heures d’enseignement. Une chose demeure certaine, tous s’investissent pour former au mieux ces comédiens appelés à évoluer au sein d’un univers professionnel difficile, même pour les diplômés de la meilleure des écoles de théâtre… En effet, dans le monde du spectacle, la concurrence est féroce et certaines carrières peinent à se lancer. 

Un temps, les lauréats des concours de sortie se voyaient réserver une place à la Comédie Française. Les années passant, le Français n’est plus en mesure de les accueillir tous. Alors le Conservatoire s’adapte et forme à présent les élèves à différents  savoirs-faire : théâtre mais aussi cinéma et télévision. Aussi, depuis 1972, le Jeune Théâtre National accompagne les anciens dans leurs débuts. Ici, les comédiens expérimentent leurs idées, rencontrent des professionnels et travaillent au financement de leurs projets.

D’ici quelque temps, le Conservatoire rejoindra les Ateliers Berthier pour former la grande Cité du Théâtre. Un nouvel acte s’ouvrira alors… 

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