Fin 2019, le SUV au losange à bénéficié d’un léger restylage et s’est doté de nouvelles motorisations.
Par Frédéric Edmond
Le Koleos n’a pas véritablement profité de l’engouement de la clientèle pour les grands SUV, ce qui lui a valu un restylage dès la fin de 2019. Pas de grands changements : ici quelques évolutions en bas des boucliers ou au niveau de la calandre, et là des antibrouillards redessinés. Rien de significatif pour ce SUV qui arbore de belles lignes à la fois viriles et élégantes.
Dans l’habitacle, même son de cloche : l’instrumentation demeure identique avec, au centre, un grand écran aux airs de tablette qui ne bénéficie pas des nouveautés présentes dans les nouveaux Captur et Clio. Pour autant, cet intérieur reste bien fait, cossu, agréable, tel qu’on est en droit de l’attendre pour un véhicule de ce standing. Avec son coffre de 500 litres banquette en place, il bénéficie d’un espace habitable important, tant à l’avant qu’à l’arrière.
Sans surprise, l’offre diesel demeure majoritaire sur ce segment dont les masses sont importantes et pour lesquelles un couple important est bienvenu. Le Koleos propose ainsi deux blocs diesel, parmi lesquels le nouveau 1,7 litres Blue dCi de 150 chevaux, prenant la place de l’ancien 1,6 litres de 130 chevaux. Son grand avantage réside dans son couple porté à 340 Nm et dans une consommation toutefois en baisse, avec une moyenne annoncée de 5,4 litres aux cents kilomètres. Sans être violent, ce moteur convient au véhicule pour un usage habituel. Il est servi par une boite automatique X-Tronic relativement souple et, là encore, parfaitement adapté à une utilisation normale.
Sur la route, le Koleos se montre largement taillé pour le confort avec des suspensions souples qui conviennent aux longs trajets. En fait, il est même un excellent routier, servi par une direction précise qui lui confère un réel agrément de conduite. Sa tendance au tangage, sans surprise, n’en fait pas un adepte des rallyes de montage.