DS présentera dès le 5 mars 2020 son nouveau vaisseau amiral, la DS 9, qui constituera la première grande berline de sa gamme.
Par Frédéric Edmond
Elle ne sera présentée officiellement qu’à compter du 5 mars 2020, à l’occasion du salon automobile de Genève, mais DS a d’ores et déjà levé le voile sur sa DS 9, constituant sa première grande berline. Destinée à concurrencer les modèles de ce segment haut de gamme, cette berline, commercialisée au second semestre, affiche des dimensions proches de celles d’une Audi A6 ou d’une BMW Série 5 avec une longueur de 4,93 mètres, une largeur de 1,85 mètre et un empattement de 2,90 mètres.
La DS 9, qui partage sa plateforme EMP2 avec la Peugeot 508, arbore la calandre DS Wings chère à la marque française. A l’arrière, la berline est dotée de cornets aux extrémités du pavillon qui ne sont pas sans évoquer la DS de 1955 : mais sur cette voiture, ils font office de feux latéraux. Les feux effilés de la poupe, soulignés par une baguette chromée se prolongeant en sabres latéraux, sont un clin d’oeil aux éléments graphiques de la grande carrosserie française des années 30. A l’intérieur, l’auto présente sans surprise les codes stylistiques du constructeur, déployés particulièrement sur la DS 7 Crossback. Une montre BRM coiffe la planche de bord.
Pour l’heure, la DS 9 fait l’impasse du diesel et se concentre sur une offre de motorisations constituée d’une version essence Puretech de 225 chevaux et d’une hybride rechargeable E-Tense de même puissance. A terme, deux autres hybrides seront proposées : l’une de 260 chevaux avec une autonomie élargie, et l’autre, quatre roues motrices, de 360 chevaux. Le point commun demeure la boite automatique à huit rapports.
Niveau équipement, le constructeur assure une offre digne du standing : vision nocturne avec caméra infrarouge et détecteur de cyclistes, de piétons ou d’animaux jusqu’à cent mètres, aide à la conduite DS Drive Assist avec prise de main sur le volant, l’accélérateur et le frein jusqu’à 180 km/h, etc.
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