L’entreprise bretonne Warenghem, pionnière du whisky français, est devenue cet automne la première distillerie française de whisky à recevoir le label d’Etat EPV – entreprise du patrimoine vivant -, saluant son savoir-faire d’exception.
Lorsqu’elle voir le jour en 1900, sous l’impulsion de Léon Warenghem, la distillerie bretonne éponyme articule son travail autour d’une devise : “gwelloc’h bepred” – en breton : “toujours l’excellence”. La formule quoi qu’un brin pompeuse, devait guider l’entreprise sur un chemin fait d’audace et de prises de risques, faisant d’elle une pionnière de tous les instants.
C’est elle, la première, qui élabore un whisky français au début des années 80 ; elle, encore, qui se dote avant les autres, en 1993, d’une distillerie entièrement consacrée au whisky ; elle, en 1998, qui lance Armorik, le premier single malt français ; et c’est elle, enfin, qui dévoile la première, en 2018, un single malt français avec une noble mention d’âge : dix ans ! Ce whisky, nouvel ambassadeur du whisky tricolore, se caractérise par un grand équilibre entre la puissance et la rondeur, par la domination de notes fruitées et d’épices évoluant autour d’un fil conducteur salin, et par une longue finale.
Le savoir-faire authentique et la recherche permanente d’excellence de Warenghem lui a valu, à l’automne 2019, de recevoir le label EPV – entreprise du patrimoine vivant -, faisant d’elle la première distillerie française de whisky à intégrer ce cercle fermé de maisons françaises d’exception. Pour asseoir son rang et envisager l’avenir avec sérénité, l’entreprise bretonne s’est parallèlement dotée, en 2019, de deux nouveaux chais permettant de tripler sa capacité à stocker du whisky en vieillissement. Elle s’est également offerte un nouvel espace d’accueil, articulé autour d’une salle de dégustation, d’un lieu d’exposition et d’une salle de projection.